En hiver, il n’y a rien de plus énervant que d’avoir la goutte au nez dès que l’on sort de la maison. A quoi est dû ce désagrément ?
Lorsque les températures baissent, notre nez se met à couler de façon parfois importante. Ce phénomène, appelé rhinorrhée, touche tout le monde. Mais il n’est pas forcément un signe de mauvaise santé.
Le mécanisme du nez
En plus de la respiration ou de l’odorat, le nez agit comme un filtre. Grâce à un mucus épais et collant qui recouvre les parois nasales (appelé la « morve »), le nez contrôle ce que nous inspirons dans l’air pour protéger les poumons.
Ce mucus filtre et humidifie l’air sain et emprisonne les particules indésirables. Il s’évacue ensuite par notre arrière-gorge avant que l’appareil digestif ne nous en débarrasse. En résumé : nos nez coulent en permanence, mais vers l’intérieur du corps.
Et quand il fait froid ?
Quand il fait plus froid, le nez réchauffe l’air que nous inspirons avant de l’envoyer dans la gorge et à nos poumons, pour ne pas les irriter.
A l’intérieur du nez, les nerfs envoient un message au cerveau : il faut envoyer plus de sang vers le nez. Les vaisseaux sanguins se dilatent [s’agrandissent] et réchauffent ainsi l’air qui les traverse. Conséquence : le nez sécrète [produit] du mucus supplémentaire pour humidifier plus l’air froid qui rentre dans le corps. Résultat : le liquide en excès se met à couler.
Vous l’aurez compris, le processus de réchauffement de l’air par le nez a un but : nous maintenir en bonne santé.
N’oubliez pas votre écharpe !
Cet hiver, la mode est au bonnet de nez. Il s’attache aux oreilles. Ainsi, le nez reste au chaud quand il fait super-froid. L’idée vient de nos amis anglais.
Penses-tu que le bonnet de nez est une bonne idée ? Et toi, que fais-tu pour ne pas avoir le nez qui coule trop souvent ?
Source : jde.fr