5.3 La classification de la biodiversité

Nature de la science

La coopération et la collaboration entre groupes de scientifiques : les scientifiques utilisent le système binomial pour identifier une espèce à la place des nombreux noms locaux différents. (4.3)

Notions clés

• Le système binomial des noms pour les espèces est universel parmi les biologistes et il a été développé et accepté au cours d’une série de congrès.

• Lorsque des espèces sont découvertes, on leur donne des noms scientifiques en utilisant le système binomial.

• Les taxonomistes classifient les espèces en utilisant une hiérarchie de taxons.

• Tous les organismes sont classés en trois domaines.

• Les principaux taxons pour classifier les eucaryotes sont : le règne, l’embranchement, la classe, l’ordre, la famille, le genre et l’espéce.

• Dans une classification naturelle, le genre et les taxons plus élevés accompagnateurs se composent de toutes les espéces qui ont évolué à partir d’une espèce ancestrale commune.

• Parfois, les taxonomistes reclassent les groupes d’espèces quand de nouvelles preuves montrent qu’un taxon antérieur contient une espèce qui a évolué à partir d’une espèce ancestrale différente.

• Les classifications naturelles aident à identifier les espèces et permettent de prédire les caractéristiques partag.es par une espèce au sein d’un groupe.

Applications et compétences

• Application : la classification d’une espèce végétale et d’une espèce animale à tous les niveaux, du domaine à l’espèce.

• Application : les caractéristiques de reconnaissance des bryophytes, filicinophytes, coniférophytes et angiospermophytes.

• Application : les caractéristiques de reconnaissance des porifères, cnidaires, plathelminthes, annelides, mollusques, arthropodes et cordés.

• Application : les caractéristiques de reconnaissance des oiseaux, mammifères, amphibiens, reptiles et poissons.

• Compétence : la construction de clés dichotomiques à utiliser pour identifier des spécimens.

Directives et informations supplémentaires

• Les archéens, eubactéries et eucaryotes doivent être utilisés pour les trois domaines.

• Les membres de ces domaines doivent être appelés archéens, bactéries et eucaryotes.

• Les élèves doivent savoir quels sont les embranchements de plantes qui possèdent du tissu vasculaire, mais ils n’ont pas besoin de connaître d’autres détails internes.

• Les caractéristiques de reconnaissance attendues pour les embranchements des animaux sélectionnés sont celles qui sont les plus utiles pour distinguer les groupes les uns des autres et il n’est pas nécessaire de faire une description complète des caractéristiques de chaque embranchement.

• Les virus ne sont pas classifiés comme des organismes vivants.

Sensibilité internationale

• Il existe des codes de nomenclature et des accords internationaux ayant trait aux principes à suivre pour la classification des organismes vivants.

Théorie de la connaissance

• C’est au botaniste et médecin suédois Carolus Linnaeus (1707–1778) que l’on doit en grande partie l’adoption d’un système binomial de nomenclature.

Linnaeus (Linn.) a également défini quatre groupes d’êtres humains, et les divisions reposaient sur les caractéres physiques et sociaux. Selon les normes du XXIe siècle, on pourrait penser que ses descriptions sont racistes.

Comment le contexte social du travail scientifique affecte-t-il les méthodes et les découvertes de la recherche ? Est-il nécessaire de considérer le contexte social quand on évalue les aspects éthiques des assertions ?

Tiré de :  Guide de biologie, Première évaluation en 2016. Publié pour le compte de l’Organisation du Baccalauréat International, fondation éducative à but non lucratif sise 15 Route des Morillons, CH-1218 Le Grand-Saconnex, Genève, Suisse.

Ressources :

Biologie IB – 5.3.0 – Diapos de cours

Biologie IB – 5.3 – Diapos de cours 1

Biologie IB – 5.3 – Diapos de cours 1.2

Biologie IB – 5.3 – Diapos de cours 1.3

Biologie IB – 5.3 – Diapos de cours 2

Biologie IB – 5.3.1 – Diapos de cours

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